Ivres dans les rues de Béziers, ils avaient frappé des policiers

Dans la nuit de samedi à dimanche, deux hommes totalement ivres avaient été interpellés par les policiers du commissariat de Béziers non loin de la gare SNCF, alors qu’ils venaient de griller un feu rouge. Ils avaient insulté les policiers, mais aussi créé un trouble à l’ordre public en se mettant au milieu de la chaussée en pleine circulation.

Plus calmes en comparution immédiate

Pour les calmer, les policiers avaient été contraints de faire usage de la force car les deux hommes refusaient toute discussion. Placés en garde à vue, ils avaient été dans la foulée présentés devant le parquet de Béziers et l’un d’eux, le passager qui était le plus agité, avait été incarcéré.

Lundi, lors de leur comparution immédiate devant le tribunal, tous les deux étaient bien plus calmes. Ils ont expliqué qu’ils venaient de fêter la fin de la saison estivale, durant laquelle ils avaient travaillé dans le même établissement et reconnaissaient qu’ils avaient bu plus que de raison. Pour autant, le conducteur expliquait ne pas se souvenir des violences qu’il avait commises contre les forces de l’ordre. Et son camarade niait avoir été en possession d’un couteau qu’il aurait jeté devant les policiers. La présidente Ougier ne saura pas plus de choses que les événements retranscrits lors de la procédure d’instruction de ce dossier.

Quatre mois sans permis

« Ils ont une défense très maladroite, insistait le procureur Henri Bec. Ils ne se souviennent pas de qu’ils ont fait alors que les faits sont extrêmement clairs. » Il va requérir quatre mois de prison avec sursis pour le conducteur et six mois de suspension de son permis et quatre mois ferme, avec mandat de dépôt, pour le passager qui s’est montré très violent envers les policiers.

Les deux avocates, Charline Gimeno et Marine Vasquez, vont plaider la clémence du tribunal et vont l’obtenir. Le conducteur sera condamné à quatre mois de prison avec sursis et quatre mois de suspension du permis et conduire. Le passager à quatre mois de prison avec sursis mise à l’épreuve de 18 mois.